Des élu-e-s au service de la France insoumise
Des radicalités concrètes à l’insoumission, il n’y a qu’un pas. Encore faut-il pour le faire accepter de s’inscrire dans le processus de maturation démocratique qui se forge par l’implication citoyenne. La Gauche par l’exemple entend le franchir allègrement.
Alors que se profilent les échéances électorales de 2017, les élu-e-s de La Gauche par l’Exemple réunis en assemblée générale (retrouver ici le compte-rendu et le nouveau conseil national) ont réaffirmé leur volonté d’apporter leur contribution à la France Insoumise. Non pas en se déclarant insoumis eux-mêmes, ce qu’ils sont déjà, mais en revisitant le lien de souveraineté qui unit les citoyen-ne-s et celles et ceux qu’ils ont élu-e-s. Plus que des élu-e-s insoumis, ce sont donc des élu-e-s au service du projet et de l’idée de la France Insoumise que nous nous engageons à être parce que celui-ci est le fruit de la révolution citoyenne et recouvre aujourd’hui l’intérêt général humain.
Observatoire de L’a-démocratie locale
La réforme territoriale se met progressivement en place depuis le 1er janvier. A l’échelle de nos collectivités, nous subissons désormais les transferts de compétences et le dessaisissement populaire qu’ils impliquent en éloignant la prise de décision du pouvoir citoyen. Pire, les pratiques des nouvelles assemblées approfondissent encore ce déni démocratique : cumul, indemnités, transferts de compétences, regroupements sans consultations populaires, attributions de marchés sans débat public…
La métropole du Grand Paris et le venin de la "co-gouvernance" droite-gauche
La métropole du Grand Paris a été installée ce vendredi 22 janvier et avec elle, le venin de la co-gouvernance droite-gauche.
Si Patrick Ollier a bien été élu président, les 20 vice-présidences ont été réparties dans l'entre-soi de la Caste : du PS à EELV en passant par le PCF ou Ensemble !, ils ont tous croqué avec la droite au Grand Paris post-démocratique.
Les ballons d'essai lancés par le Premier ministre aux régionales pour instiller la co-gouvernance droite-gauche atterrissent donc quelques semaines plus tard seulement dans les métropoles et les intercommunalités.
De la loi NOTRe à la DGF : l’asphyxie démocratique
Réforme territoriale : l’asphyxie démocratique
La réforme territoriale se décline désormais concrètement. Début décembre, les élections régionales auront lieu dans les 13 nouvelles super-régions. Quelques jours après, au 1er janvier 2016, les dernières métropoles (Paris et Marseille) prendront corps. Au même moment, les transferts de compétences vont devenir effectifs et la carte de la nouvelle intercommunalité va se dessiner. Et déjà, les premiers décrets d’application de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) sont signés par le Premier ministre Manuel Valls pendant que depuis Bercy Michel Sapin et Christian Eckert organisent l’agonie budgétaire des échelons de base de la démocratie avec l’acquiescement bienveillant d’un parlement godillot. Avec toujours un même fil rouge : l’atomisation des cadres démocratiques pour s’affranchir du verdict citoyen et imposer leur politique libérale. Revue de détails.