Voilà 28 jours que 7 syndicalistes de PSA font désespérément grève de la faim pour dénoncer les abus, la répression syndicale et le harcèlement dont ils sont victimes de la direction de PSA, pour les punir.

Les punir de quoi ? D’avoir porté plainte pour ces mêmes raisons et obtenu la  condamnation de la direction de PSA par 2 fois. En effet, le jugement de 2010 a été confirmé en mai 2013 par la cour d’appel de Versailles qui a condamné la société PSA à verser des dommages et intérêts en réparation des préjudices consécutifs pour harcèlement et discrimination syndicale.

Aujourd’hui, ils sont dans un état pire que critique. Les médecins ont constaté que leurs fonctions vitales étaient atteintes.

Alors nous demandons à Messieurs Hollande, Ayrault, Sapin, Moscovici, et tous les autres : va-t-on laisser des ouvriers crever dans notre pays, parce qu’ils défendent leurs droits et leurs conditions de travail, comme aux pires heures du Thatcherisme ?

Nous interpellons les actionnaires de PSA : «allez-vous continuer de recevoir les centaines de millions d’euros des dividendes dégagées au prix du sang et des larmes ?»

A l’Etat, nous disons : allez-vous continuer à équilibrer les comptes d’une entreprises  comme PSA afin qu’elle puisse conserver ses marges de bénéfices et garantir une distribution des dividendes, à ce prix-là ?