Communiqués

Notre camarade Serge GROS, maire de Vizille, est décédé

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Portrait Serges GROSNotre camarade Serge GROS, maire de Vizille, est décédé.
Nous garderons le souvenir d'un homme discret ne cherchant jamais à se mettre en avant mais bien plutôt au service de l'intérêt général. C'est cette conduite de vie qui l'a amené à rejoindre très vite - le 17 mars 2009- le Parti de Gauche qui venait de naître. Il y a milité autant que ses responsabilités de Maire de Vizille lui en laissaient le temps. Il s'efforçait d'y apporter sa contribution en tant que simple militant. Avec nous, c'était l'homme de conviction qui s'exprimait et non l'élu.
Depuis plusieurs mois Serge était confronté, avec son équipe, aux difficultés économiques et financières de sa commune, subissant les véritables escroqueries du monde de la finance d'une part et l'austérité érigée en orientation politique d'autre part.
Homme de conviction, oui il l'était assurément. Pour lui, l'engagement politique devait se faire au service de l'intérêt de tous. Homme intègre, humaniste, il n'a jamais dérogé à son engagement pour « L'humain d'abord » jusqu'à ce que brutalement la vie le quitte.
Homme sensible, il a beaucoup souffert ces derniers temps des attaques dont il a été l’objet, mettant en doute la réalité de ses engagements et sa capacité à conduire son équipe. Certains propos ont dépassé le cadre du débat démocratique et fraternel et chacun doit se demander si cela aussi n’a pas précipité la crise fatale de Serge.
Serge, nous ne t'oublierons pas ! Ce fut un grand honneur que de t'avoir comme camarade.

L'amnistie des syndicalistes n'a que trop tardé

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J'appelle le gouvernement à soutenir sans tarder la proposition de loi pour l'amnistie des syndicalistes et militants associatifs déposée par les parlementaires du Front de Gauche et qui arrive en discussion au Sénat.

Le gouvernement doit cesser de mépriser le mouvement social et l'action des syndicalistes pour défendre l'emploi et les services publics. Il doit soutenir sans ambiguïté cette proposition de loi d'intérêt général pour que cessent les poursuites aveugles et arbitraires dans l'exercice des droits syndicaux et de la liberté d'expression et de manifestation.

Le ministre de l'Intérieur ne doit pas s'occuper de cette affaire, lui qui organise la lamentable répression contre les mouvements sociaux qui a fait perdre un œil à un syndicaliste de la métallurgie. Nous comptons sur la ministre Taubira pour apporter le soutien du gouvernement à ce texte de salubrité publique.

Non au budget austéritaire pour l'UE

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Nous condamnons le mauvais compromis sur projet de budget européen validé par les chefs d'Etat et de gouvernement vendredi.

Ils ont déjà approuvé les saignées budgétaires nationales et l'instauration de la priorité au remboursement des intérets de la dette sur toute politique d'intéret général via le "6 Pack" et le TSCG. Ils approuvent maintenant l'austérité sur les rares programmes de solidarité existant en Europe.

Les agriculteurs, les pecheurs, les régions, les chercheurs, les universitaires, les projets écologiques seront les premiers touchés. Les européens les plus dramatiquement touchés par la crise y perdent aussi: le budget dédié à l'aide alimentaire passe ainsi de 3,5 à 2,1 milliards d'euros! Par contre les aides aux grands de l'agroalimentaires et les intérets des banques sont protégés.


Ce compromis austéritaire ne défend l'intéret d'aucun peuple nationalement. Il détruit le projet européen.  Nous appelons l'ensemble des parlementaires européens à le rejeter.

Quand l’amérique du sud montre la Lune, idiot qui regarde le doigt

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Décidément l’Amérique du Sud n’en finira pas de tirer l’humanité dans le sens du progrès humain et écologique. Non seulement ce continent fut le premier à résister aux politiques néolibérales imposées par le FMI et à remettre la souveraineté populaire au coeur  de ses institutions politiques, mais il est aujourd’hui en pointe dans le domaine de la transition énergétique !

En 2015, c’est à dire dans deux ans, l’Uruguay produira 90% de son électricité à partir de sources renouvelables et peu polluantes ! Parmi ces sources : l’éolien à 30% et l’hydroélectricité à 45%. Grâce à la volonté politique de José Mujica, l’emblématique président de la République d’Uruguay, le secteur éolien devrait passer de 50MW à 1000MW installés en 2 ans ! Au coeœur de cette politique volontariste : l’UTE l’entreprise nationale d’électricité qui est une entreprise publique ! Voilà qui donne une signification supplémentaire à la revendication du Parti de Gauche de créer un pôle public de l’énergie, mis sous le contrôle du peuple souverain.

Cette politique de l’Uruguay entre aussi en résonance avec celle d’autres pays comme l’Équateur qui a renoncé, via le projet Yasuni ITT, à exploiter 850 millions de barils de pétrole afin de préserver la foret équatorienne et sa biodiversité exceptionnelle, et qui a inauguré récemment le parc éolien le plus haut du monde, d’une puissance de 16.5MW, à Villonaco (2700m d’altitude).

Dans le cadre du Débat National sur la Transition Énergétique (DNTE) le Parti de Gauche affirme, aux côtés des sud américains, qu’il est possible de mener une autre politique énergétique.


en ligne: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/transition-energetique-quand-amerique-sud-montre-la-lune-idiot-qui-regarde-le-doigt-20526

Avec Peillon, l’Histoire s’écrit à reculons

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Jusqu’au samedi 26 janvier 2013, en France, l’école publique était laïque, gratuite et obligatoire. Mais au détour de la publication au Journal officiel du décret instaurant la semaine de 4,5 jours à l'école primaire, Vincent Peillon vient de signer la fin de la gratuité et de ce fait de l’obligation scolaire.

Comme   l’ont confirmé le socialiste André Laignel, premier vice-président délégué de l'Association des Maires de France (AMF), puis le ministère lui-même, le caractère gratuit ou payant des activités périscolaires issues de la réforme des rythmes "dépendra des collectivités locales" et elles « ne seront obligatoires ni pour les enfants et les parents, ni pour les collectivités territoriales ». Les enfants nés au mauvais endroit ou qui ne payeront pas seront donc mis à la porte de l’école !

Vincent Peillon nous ramène à l’âge de pierre de l’ancien régime en termes d’instruction publique. Quand, dès 1792 Condorcet proclamait l’extension de la gratuité, qui était ensuite confirmée en 1793 dans le rapport parlementaire sur l’éducation gratuite, obligatoire et nationale, quand les lois Ferry de 1881 et 1882 réaffirmaient cette volonté face aux réactionnaires de tous poils, le gouvernement Ayrault troque lui l’école républicaine contre l’école à la carte, laissant les collectivités se débrouiller face à l’austérité qu’il leur impose.

En République, le caractère obligatoire est consubstantiel à la gratuité ! En s’attaquant aux fondamentaux de l’école républicaine, le gouvernement signe une division irréparable ! Pour le Parti de Gauche, l’école doit se faire à l’école, elle est obligatoire partout, pour tous les élèves et gratuitement.