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Politique du handicap, les masques tombent !Le Parti de Gauche s’alarme des choix du gouvernement en matière de politique du handicap qui, en décidant de réduire les dépenses sociales plutôt que d’augmenter les recettes fiscales, s’inscrit dans le droit-fil des politiques austéritaires de son prédécesseur. > S’indigne de la non-revalorisation des pensions et allocations d’invalidité - toujours largement inférieures au seuil de pauvreté- alors qu’une nouvelle contribution dite de « solidarité pour l’autonomie » est imposée contribuant à faire toujours plus payer les handicaps auxquels elles sont confrontées, par les personnes elles-mêmes ! Parce que ces choix budgétaires vont contribuer à plonger encore plus ces personnes et leur famille dans la pauvreté et l’exclusion, le Parti de Gauche condamne sans appel l’ensemble de ces mesures et soutient sans réserve le combat des diverses Associations qui luttent avec constance pour la dignité et la citoyenneté des personnes dites handicapées. RENAULT franchit la ligne blanche, le gouvernement s'en satisfait !Représentant de l'Etat qui est actionnaire à 15 % de Renault, Arnaud Montebourg commet une faute vis à vis des salariés en expliquant que le constructeur ne franchit pas la ligne rouge en annonçant 7500 suppressions d'emploi d'ici 2016. Ainsi 7500 emplois supprimés chez Renault (17% des effectifs) ne constitueraient pas un plan plan social à l'inverse de PSA qui en annonce 8000 (10%). La raison : Renault ne fermerait pas de site ! Ainsi il suffirait pour de "répartir" les suppressions d'emplois pour le rendre acceptables... Mais pire, le ministre fait mine d'oublier que ce vrai faux plan social est assorti d'un chantage odieux : la direction fermera un site, si les syndicats ne signent pas un accord de compétitivité qui rabote les droits des salariés. Voilà une entreprise qui sauraient se servir des accords flexibilité voulus par le MEFEF si le parlement les adopte ! On ne sait si Arnaud Montebourg adopte cette position par crainte d'être une fois de plus désavoué mais il devient insupportable de voir ce gouvernement appuyer ainsi les projets patronaux. Bien sûr le marché de l'automobile n'est pas au mieux mais les salariés ne peuvent payer les erreurs industrielles de gamme, les délocalisations, le désinvestissement continu en France alors même que Renault fait des profits et a largement profité d'aides publiques notamment avec la prime à la casse. Plus que jamais le Parti de Gauche dénonce les politiques qui font des salariés les variables d'ajustement d'une crise dont ils ne sont pas responsables. Comme à PSA, il sera aux côtés des salariés et de leurs syndicats qui font face à ce plan social. « L’accord » sur l'emploi ne doit pas devenir une loi!Le Front de gauche regrette la signature des accords sur l’emploi. Ce texte inspiré par le MEDEF marque une avancée pour celui-ci. Cette organisation patronale s’en est d’ailleurs aussitôt réjouie. S’il y a sécurisation c’est celle qui permet plus de flexibilité ! Le CDI est toujours plus attaqué comme norme de notre droit du travail. La hiérarchie des normes est contestée : les salariés ne pourront plus refuser un avenant à leur contrat de travail si un accord d entreprise le prévoit. Sur bien des aspects, cet accord rompt avec notre modèle social et républicain. A propos de l'intervention au MaliL’intérêt d’une intervention militaire extérieure pour régler le problème posé au nord du Mali est discutable. En décider alors que les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas en cause, selon le chef de l’Etat lui-même, et alors que les troupes africaines sont engagées, est discutable. En décider seul, sans en saisir préalablement ni le gouvernement, ni le Parlement, est condamnable. S'opposer à l'austérité à un prix politique mais on ne lâchera rien."Les elus du Parti de gauche condamne la décision de Pierre Cohen, maire de Toulouse, de retirer sa délégation d'élu à notre conseiller municipal Jean-Christophe Sellin. |