Communiqués

Politique du handicap, les masques tombent !

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Le Parti de Gauche s’alarme des choix du gouvernement en matière de politique du handicap qui, en décidant de réduire les dépenses sociales plutôt que d’augmenter les recettes fiscales, s’inscrit dans le droit-fil des politiques austéritaires de son prédécesseur.

Nous ne pouvons que dénoncer des renoncements qui reviennent à faire supporter la crise aux personnes en grandes difficultés et notamment aux personnes dites handicapées. Ainsi le Parti de Gauche :

> S’indigne de la non-revalorisation des pensions et allocations d’invalidité - toujours largement inférieures au seuil de pauvreté- alors qu’une nouvelle contribution dite de « solidarité pour l’autonomie » est imposée contribuant à faire toujours plus payer les handicaps auxquels elles sont confrontées, par les personnes elles-mêmes !

> Dénonce l’assèchement des crédits destinés à l’adaptation des logements des personnes en rupture d’autonomie pourtant inscrite dans la loi du 11 février 2005.

> S’inquiète tout particulièrement de la non revalorisation de la Prestation de Compensation du Handicap qui va accroître les inégalités devant l’accès à l’autonomie, en faisant porter l’augmentation du montant des cotisations sociales liées au salaire des auxiliaire de vie sur les seules personnes dites handicapées (augmentation d’autant plus lourde que le volume horaire nécessaire de présence d’un tiers à leurs côtés est important).

> S’alarme de la publication en catimini d’un décret indiquant qu’au delà de 4 mois la demande faite devant la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées vaudra décision de rejet, alors même que le temps de réponse dépasse déjà actuellement les six mois…

> Refuse de voir l’État renoncer à sa mission à l’égard des travailleurs dits handicapés en transférant à nouveau un certain nombre de charges lui incombant au Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées

Parce que ces choix budgétaires vont contribuer à plonger encore plus ces personnes et leur famille dans la pauvreté et l’exclusion, le Parti de Gauche condamne sans appel l’ensemble de ces mesures et soutient sans réserve le combat des diverses Associations qui luttent avec constance pour la dignité et la citoyenneté des personnes dites handicapées.

Le Parti de Gauche, attaché à un droit universel à 100% de la prise en charge de l’autonomie pour tous, tient aussi à rappeler son opposition à l’Acte 3 de la Décentralisation, qui prévoit d’instaurer une régression monumentale avec la suppression programmée des « équipes pluridisciplinaires d’évaluation » siégeant dans les Commissions Départementales d’Autonomie des Personnes Handicapées, la suppression des Maisons Départementales des Personnes Handicapées, et l’éviction des représentants associatifs départementaux, ce qui est contraire à la Convention des Nations-Unies récemment signée par la France.

RENAULT franchit la ligne blanche, le gouvernement s'en satisfait !

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Représentant de l'Etat qui est actionnaire à 15 % de Renault, Arnaud Montebourg commet une faute vis à vis des salariés en expliquant que le constructeur ne franchit pas la ligne rouge en annonçant 7500 suppressions d'emploi d'ici 2016. Ainsi 7500 emplois supprimés chez Renault (17% des effectifs) ne constitueraient pas un plan plan social à l'inverse de PSA qui en annonce 8000 (10%). La raison : Renault ne fermerait pas de site ! Ainsi il suffirait pour de "répartir" les suppressions d'emplois pour le rendre acceptables... Mais pire, le ministre fait mine d'oublier que ce vrai faux plan social est assorti d'un chantage odieux : la direction fermera un site, si les syndicats ne signent pas un accord de compétitivité qui rabote les droits des salariés. Voilà une entreprise qui sauraient se servir des accords flexibilité voulus par le MEFEF si le parlement les adopte ! On ne sait si Arnaud Montebourg adopte cette position par crainte d'être une fois de plus désavoué mais il devient insupportable de voir ce gouvernement appuyer ainsi les projets patronaux. Bien sûr le marché de l'automobile n'est pas au mieux mais les salariés ne peuvent payer les erreurs industrielles de gamme, les délocalisations, le désinvestissement continu en France alors même que Renault fait des profits et a largement profité d'aides publiques notamment avec la prime à la casse. Plus que jamais le Parti de Gauche dénonce les politiques qui font des salariés les variables d'ajustement d'une crise dont ils ne sont pas responsables. Comme à PSA, il sera aux côtés des salariés et de leurs syndicats qui font face à ce plan social.

« L’accord » sur l'emploi ne doit pas devenir une loi!

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Le Front de gauche regrette la signature des accords sur l’emploi. Ce texte inspiré par le MEDEF marque une avancée pour celui-ci. Cette organisation patronale s’en est d’ailleurs aussitôt réjouie. S’il y a sécurisation c’est celle qui permet plus de flexibilité ! Le CDI est toujours plus attaqué comme norme de notre droit du travail.  La hiérarchie des normes est contestée : les salariés ne pourront plus refuser un avenant à leur contrat de travail si un accord d entreprise le prévoit. Sur bien des aspects, cet accord rompt avec notre modèle social et républicain.

Cet accord est en réalité minoritaire puisque les syndicats qui, à juste titre, le refusent, qu’ils aient participé ou non à la négociation, sont ensemble les plus représentatifs des salariés.

La bataille n’est donc pas finie : ce texte ne vaut pas loi.

Le Front de gauche soutiendra les mobilisations des organisations syndicales qui, lui étant opposées, interpellent le Parlement pour qu’il ne le vote pas en l’état. Majoritaires à l’assemblée nationale, les parlementaires PS et Europe Ecologie –Les Verts ont une lourde responsabilité : ils peuvent refuser cette régression sociale. Nous appelons les assemblées citoyennes et toutes les structures du Front de Gauche à interpeller leurs député-e-s et sénateur-trices de gauche. Ce texte ne doit pas passer !




A propos de l'intervention au Mali

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L’intérêt d’une intervention militaire extérieure pour régler le problème posé au nord du Mali est discutable.

En décider alors que les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas en cause, selon le chef de l’Etat lui-même, et alors que les troupes africaines sont engagées, est discutable.

En décider seul, sans en saisir préalablement ni le gouvernement, ni le Parlement, est condamnable.

S'opposer à l'austérité à un prix politique mais on ne lâchera rien.

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"Les elus du Parti de gauche condamne la décision de Pierre Cohen, maire de Toulouse, de retirer sa délégation d'élu à notre conseiller municipal Jean-Christophe Sellin.
La raison invoquée est le refus de Jean-Christophe de voter la totalité du  budget 2013. En effet, en proposant un budget en recettes qui accepte la baisse de la dotation de l'état, le maire rompt avec les bases de l'accord de la majorité municipale qui n'était pas d'appliquer une politique tournée vers l'austérité.
Non content de mettre ses pas dans la politique social-libérale du gouvernement, le maire socialiste compte faire taire ceux de la majorité municipale qui refuseraient cette évolution.Le fait que Pierre Cohen soit aussi le président de la FNESER renforce la portée nationale de cet acte.
Ne nous y trompons si Jean-Christophe Sellin aujourd'hui en est la seule victime, ce sera demain le sort de tous ceux qui refuseront à gauche ce tournant de l'austérité.
C'est la preuve une fois de plus, sur le fond comme sur la forme, que la brutalité social-libérale divise la gauche.
Pierre Cohen devrait se rappeler que Jean-Christophe Sellin n'est pas plus "seul" que Jean-Luc Mélenchon : 16 % des toulousains ont voté pour le candidat du Front de Gauche, au premier tour des Présidentielles.
Nous appelons les élus Front de Gauche de Toulouse a exprimé leur solidarité avec Jean-Christophe Sellin.
Le choix politique de Pierre Cohen démontre un peu plus la nécessité d'une liste autonome du Front de Gauche, élargie à tous ceux qui refusent la spirale de l'austérité qu'elle soit appliqué à Toulouse ou au gouvernement.
Le PG Toulouse va rapidement prendre l'initiative pour rassembler et construire cette future liste en vue des municipales de 2014."