Communiqués

Un Président de fermeture

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La nomination d’Olivier Schrameck à la tête du CSA n’augure rien de bon pour le pluralisme politique dans l’audiovisuel.

Le futur président du CSA est un adepte du verrouillage. Membre de la commission Jospin, il vient de demander la fin de l'égalité des temps de parole dans la période dite « intermédiaire » qui précède le début de la campagne officielle.

Au nom du principe libéral selon lequel il faudrait laisser faire les chaînes, cette proposition veut aggraver le verrouillage médiatique au profit des candidats du PS et de l’UMP dont les statistiques du CSA montrent qu’ils ont déjà été surreprésentés dans la dernière campagne présidentielle.

Sur les libertés audiovisuelles aussi, nous demandions le changement. Force est de constater qu’il n'est pas là maintenant.

Logement : La réquisition, c'est maintenant !

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Le Parti de Gauche salue la nouvelle réquisition citoyenne par les collectifs Jeudi Noir et du DAL d’un bâtiment de 2000 m² inoccupé depuis 2 ans sur le 10ème arrondissement de Paris. Ici plus 60 mal-logés et sans-logis ont trouvé refuge dans un immeuble en parfait état d’habitation. Et pourtant, la bâtisse demeurait vide uniquement pour satisfaire la soif insatiable de profit par un savant jeu de spéculation orchestré par des sociétés financières et ceci, depuis des paradis fiscaux.

Alors que la Ministre du Logement, Madame Duflot, avait promis la réquisition de logements vides pour 2012, le gouvernement traîne encore et toujours la patte, incapable d’appliquer l’ordonnance de 1945 qui assure la mise en œuvre la plus sure et la plus rapide pour répondre à la situation d’urgence. Heureusement, Jeudi Noir et le DAL ouvrent le chemin et n’attendent pas les bon vouloir de Matignon pour agir. Ils peuvent compter sur le soutien du Parti de Gauche pour continuer à faire entendre les revendications des mal-logés et sans-logis. Ce jour, Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche, ainsi que Danielle Simmonet, (Secrétaire Nationale, Conseillère de Paris), Eric Coquerel (Secrétaire National, Conseiller régional) et Leila Chaibi (Secrétaire Nationale) sont venus soutenir cette réquisition citoyenne et exiger la mise en œuvre des mesures d’urgence :

  • La réquisition des logements et locaux vacants à commencer par celui du 2 rue de Valenciennes;
  • L’arrêt immédiat des expulsions locatives;
  • La baisse des loyers
  • La construction de 200 000 logements par an
  • Le respect de la loi relative au droit au logement opposable;
  • L’application stricte du droit à l’hébergement;
  • L’interdiction des coupures d’eau et d’énergie

Quand le secrétaire général de l’enseignement catholique veut cloîtrer la pensée dans le dogme !

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La manipulation des esprits des élèves a encore de beaux jours devant elle. Le 12 décembre dernier, M. Éric de Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique, adressait un courrier à tous les chefs d'établissements de l’enseignement catholique pour mobiliser enseignants, parents d’élèves et élèves contre le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe. Il y invite les établissements à organiser des débats sur le sujet ! On se croirait revenu au XIXe siècle quand le père Louis Brisson déclarait : « Il me faut l’âme, il me faut la volonté de mes élèves. » Car le but de la manœuvre est bien de cloîtrer la pensée des plus jeunes dans le dogme qui réfute l’égalité des droits et entretient l’homophobie !

Le Parti de Gauche, attaché à la laïcité, dénonce les manœuvres propagandistes du secrétaire général de l’enseignement catholique. Le Gouvernement doit cesser par omission de céder à ceux qui ne cherchent en réalité qu’à bannir de l’enseignement universalisme et égalité des droits et à livrer la jeunesse aux courants obscurantistes. Le gouvernement doit cesser de s’aveugler sur le sens de l’offensive d’Eric de Labarre : remettre en cause la neutralité de l’enseignement grâce à la loi Debré, qui, en affirmant le caractère propre des écoles privées sous contrat, permet de les placer sous tutelle de l’épiscopat tout en leur accordant des financement sur fonds publics !

Alors que Hugo, Jaurès et tant d’autres se sont battus pour libérer l’école de la sacristie, le ministre de l’éducation nationale brille par son silence. Qu’attend-il pour rappeler enseignants et personnels des établissements sous contrat à leurs devoirs face aux diktats des nouveaux représentants du parti clérical ?

Pour le Parti de Gauche, la loi Debré est une arme contre l’éducation : la démarche d’Eric de Labarre en est un nouvel exemple. Il est temps de remettre en cause le financement public des établissements qui ne respectent pas leurs engagements auprès de l’Etat et d’accorder clairement la priorité à l'école publique ! Refaisons nôtre cette idée fondatrice : à école publique fonds publics, à école privée fonds privés !

Un cercueil en Sapin pour l’Ecole

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Michel Sapin et le Ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social viennent de sortir une publicité sous forme de carte postale pour promouvoir auprès des jeunes les emplois d’avenir avec le slogan : « Sans diplôme, tu trouveras jamais du boulot ».

L’effet de manche masque mal la remise en question honteuse de la place du diplôme et des qualifications. C’est implicitement reconnaître que ce n’est plus à l’Ecole d’assurer la qualification de tous mais que les entreprises et collectivités locales peuvent prendre en charge les 150.000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans qualification.

Lorsque ce gouvernement s’adresse aux jeunes, c’est donc pour encourager les sorties sans diplôme et créer de la sorte des salariés de seconde zone munis d’emplois d’avenir toujours plus précaires. Le spectre des contrats première embauche (CPE) n’est décidément pas si loin.

Le Parti de Gauche appelle le gouvernement à la raison et demande à ce que cette campagne promotionnelle indécente et dangereuse soit immédiatement annulée. A l’heure où la future loi d’orientation scolaire est discutée, il ne saurait y avoir d’autre mot d’ordre pour le pays que : « Pas un jeune sans qualification ».

Hausse du prix du gaz : non, le compte n'y est pas !

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Le prix du gaz va augmenter de 2,4 % au 1er janvier 2013, suite à un recours de GDF-Suez auprès du Conseil d'Etat. Pour l'année 2012, la hausse totale atteint près de 10 %, et 80 % depuis 2005. Ces hausses doivent-elles être admises comme une fatalité ? Devons-nous nous contenter de l'extension des "tarifications sociales" à 400 000 foyers supplémentaires, annoncée comme un cadeau par le gouvernement, alors que plus de 9 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique ?

Apprenant cette hausse, le PDG de GDF-Suez, Gérard Mestrallet, a déclaré que "le compte y est presque". Non Monsieur, pour la gauche digne de ce nom, le compte n'y est pas ! Le Parti de Gauche demande que les pouvoirs publics se montrent à la hauteur des enjeux économiques, sociaux et écologiques de ce dossier : Gaz de France ne doit plus être soumis aux directives de dérégulation des tarifs et doit être renationalisé.

L'accès de tous à l'énergie est un droit élémentaire, et l'énergie - comme l'eau - est un bien commun. Il est anormal qu'un monopole comme GDF ait été livré à la loi du marché. Le Front de Gauche demande la création d'un pôle énergétique public qui protégera le secteur des appétits des financiers, garantira l'intérêt général et prévoira les investissements nécessaires à la planification écologique sur le long terme. C'est possible ! Le contre-budget présenté par le Parti de Gauche prévoit ainsi la création de ce pôle public énergétique par la nationalisation d’Areva et d’EDF-GDF pour un coût global de 39,8 milliards d'euros, financé par un emprunt d’État remboursé par les profits de ces entreprises.

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