Communiqués

Assez pleurniché, il faut agir !

AddThis Social Bookmark Button

Gérard Depardieu n’est décidément pas son personnage gaulois. Dommage. Sa chance en tant que déserteur fiscal c’est de n’avoir à faire qu’à Jean-Marc Ayrault. Les pleurnicheries du Premier ministre sont aussi illusoires que ridicules. Ses appels au patriotisme des plus riches ne sont jamais entendus. Ceux qui sont patriotes en sont offensés inutilement. Ceux qui désertent n’en ont rien à faire : leur patrie, c’est l’argent !

Jean-Marc Ayrault doit cesser de préférer le commentaire à l’action ! Pleurnicheries et câlineries ne font pas une politique face aux turpitudes de  l’argent, ni face à Mittal ni face à Depardieu !

Le Premier ministre doit agir. Qu’attend le gouvernement pour mettre en place une véritable imposition universelle des Français ? Qu’attend le gouvernement pour obliger les citoyens français résidant à l’étranger à payer leur part d’impôt en France ?  Cette « taxation différentielle » est appliquée par les Etats-Unis. J’ai proposé pendant la campagne présidentielle qu’on l’applique en France.

Qu’attend Jean-Marc Ayrault pour la mettre en œuvre ?

Encore une fois, la preuve est faite que le Front de Gauche était mieux préparé à gouverner le pays que le PS.

.

Nos cités vont craquer !

AddThis Social Bookmark Button

Mais où est passé François Lamy ? Il y a bien un ministre de la Ville dans l’organigramme du gouvernement. Mais il fait montre d’une discrétion stupéfiante au moment où la situation de la population des quartiers se dégrade à grande vitesse.

Malgré les promesses que le « redressement » se ferait « dans la justice », les quartiers populaires sont les premières victimes de la cure d’austérité décidée par le gouvernement.

La réduction programmée des dépenses publiques signifie un nouveau recul des services publics et une baisse des moyens des associations qui tendent à les remplacer. Alors que le candidat Hollande avait promis un deuxième plan national de rénovation urbaine, le ministre Lamy le reporte sine die et annonce un gel des crédits de politique de la ville, et donc une baisse, inflation déduite, en prétendant qu’il faut concentrer l’argent là où on a en le plus besoin. Il promet de faire plus avec moins : le refrain est bien connu. Ses prédécesseurs de droite en ont usé jusqu’à la corde.

Lire la suite...

Avec le gouvernement Ayrault, c'est Noël avant l'heure pour les patrons !

AddThis Social Bookmark Button

Le Parti de Gauche dénonce le véritable hold-up du MEDEF sur la politique économique du pays. La nuit dernière, la majorité PS - EELV – PRG a voté un chèque en blanc de 20 mds d'euros en crédit d'impôt (CICE) accordé aux entreprises, sans aucune contrepartie pour l'emploi ou la lutte contre la précarité. Le Parti de Gauche dénonce ce nouveau dispositif qui favorisera les grands groupes, qui créera des effets d'aubaine immenses, et qui constituera une barrière à la hausse des salaires car il cesse de s’appliquer au-delà de 2,5 Smic.

Dans la continuité d'une logique de la politique de l'offre et l'absurde recherche de « compétitivité », le gouvernement Ayrault augmente dans le même temps la TVA de plus de 7Mds d'euros. Ce sera une baisse directe et immédiate du pouvoir d'achat des classes moyennes et populaires.

Le premier ministre et le gouvernement peuvent remercier le vaudeville de l'UMP pour passer les fourberies du rapport Gallois en toute discrétion. En totale contradiction avec l'ensemble des promesses de campagne, le trio Hollande - Ayrault - Moscovici reprend la lignée des politiques sarkozystes. Les parlementaires du centre et de la droite ne s'y trompent pas en ne critiquant ce cadeau au MEDEF que sur la forme et la méthode.

Après l'accord au rabais et sans garantie de Mittal, le MEDEF continue à dicter la politique de la France et à imposer ses conditions à Jean-Marc Ayrault, qui semble avoir laissé son poste de premier ministre à Laurence Parisot. Le Parti de Gauche exige la suppression de ces dispositifs absurdes et réclament les investissements publics nécessaires pour sortir la France de la spirale de l'austérité et la récession.

Florange : le gouvernement trahit les salariés !

AddThis Social Bookmark Button

En refusant de nationaliser Arcelor Mittal, le gouvernement capitule une fois de plus devant le patronat.

En effet, l’accord signé ne profite qu’au groupe Mittal et pas du tout aux salariés de Florange car avant tout, il entérine l’arrêt de la filière chaude. En échange de la promesse d’investir seulement 40 millions d'euros par an pendant 5 ans dans la filière froide, en permettant au groupe Mittal de faire l’économie des investissements nécessaires à la modernisation de la filière chaude et en se dégageant du plan social, cette décision menace la pérennité du site à moyen terme.

C’est une double bonne affaire pour le groupe Mittal, car la capitulation du gouvernement Ayrault lui permet de préserver ses marges en évitant la reprise de l’ensemble du site par un groupe concurrent, public ou privé.
Par contre, c’est une très mauvaise affaire pour la sidérurgie française.

Lire la suite...

Position du Parti de Gauche sur le projet TAV Lyon Turin

AddThis Social Bookmark Button

Ce lundi 3 décembre 2012, les chefs d’état français et italien François Hollande et Mario Monti se réunissent en sommet à Lyon pour parler austérité et conclure le plan de financement de la ligne à grande vitesse reliant Lyon à Turin (TAV).

Le Parti de Gauche a toujours eu le souci du développement du système ferroviaire national et de défense de l'emploi des cheminots. Il défend dans le cadre de la planification écologique le développement du frêt public comme alternative au tout-routier, tout en prônant la relocalisation de la production au plus près des besoins de la population.

Or certes, pour mettre les camions sur les rails, encore faut-il disposer de ces rails. Pour autant, le projet de Ligne à Grande Vitesse Lyon-Turin, qui prévoit à l'horizon 2025 une nouvelle ligne de frêt et transport de voyageurs par 200 km de voies nouvelles incluant le plus long tunnel d’Europe (57 km) nous pose pour le moins question au regard de son impact environnemental, de l'escalade des coûts et de nouveau éléments apparus notamment dans le référé de la Cour des Comptes du 5 novembre dernier.

Lire la suite...