Boîte à outils

Motion adoptée par le Bureau National le 18 janvier 2013 - État de la réflexion sur la stratégie municipale

AddThis Social Bookmark Button

De nombreux militants sont interpellés sur la stratégie municipale de notre parti par nos partenaires du Front de Gauche ou les autres composantes de la gauche. C’est pourquoi le BN du PG a décidé de rappeler l’état actuel de sa réflexion sur le sujet.

1 – Le congrès du PG est saisi d’une proposition d’orientation sur le sujet. Elle exprime le point de vue unanime du CN de notre parti. Elle est la suivante : le PG agit pour constituer des listes autonomes et rassembleuses aux élections municipales.

2 – L’autonomie et le rassemblement ont pour dénominateur commun un programme municipal et une composition qui ne démentent aucun des engagements fondamentaux du parti pour l’écosocialisme et son refus radical de la politique d’austérité qu’elle soit de droite ou social-libérale.

3 – Cette orientation se concentre sur les axes suivants : refuser la logique d'austérité du gouvernement qui à travers ses décisions budgétaires asphyxient les collectivités locales, impulser des radicalités concrètes en faveur de politique communales et intercommunale pour le développement du service public , le strict respect de la laïcité, des politiques écologiques ambitieuses pour l'énergie , l'eau et la biodiversité , pour relocaliser l'économie et notamment soutenir l'économie sociale et solidaire et l'agriculture paysanne. Refuser la métropolisation et l’étalement urbain. Enfin refuser l’acte III de la décentralisation.
Pour ancrer ses objectifs en profondeur dans la société et préparer à la 6eme République qu'il appelle de ses vœux , le parti de gauche s'engage dans les communes et intercommunalités à co-gérer les services publics avec les usagers.
A ces axes thématiques s’ajoute le refus de toute accord avec la droite y compris le Modem et ceux qui les accepteraient sur leur liste.

En proposant de délimiter la composition politique des listes que nous entendons bâtir d’abord à partir d’un contenu, nous voulons faire de ces élections et des prochaines municipalités des points d’appui dans la conscience des citoyens de la nécessité d’une majorité alternative nationale aux politiques d’austérité.

4 – le BN du PG appelle les organisations de base du parti à prendre les contacts utiles pour traduire cette orientation sur le terrain. Le BN ne perd pas de vue que la diversité des situations, notamment due à la taille des ville, induit des rapports différents au politique, et modifie évidemment l’appréciation des situations.
Il est donc demandé d’analyser le contexte local en prenant compte notamment des évaluations suivantes :
> La volonté ou non des autres composantes du Front de Gauche de présenter une liste autonome.
> La possibilité de constituer une liste assez représentative de la diversité sociale et politique des électeurs du Front de Gauche.
> La nature du rapport de force entre la gauche et la droite et la pression de l’extrême droite.
> Les problèmes qui localement fondent des réponses différentes entre les orientations politiques à gauche.
> L’appartenance au Front de gauche de la majorité de la municipalité sortante.

Dans le même temps, conformément au texte stratégique du Front de Gauche unanimement approuvé par le BN et qui sera adopté le 21 janvier par la coordination du Front de Gauche, nous entamerons très rapidement des discussions nationales sur les municipales avec les autres composantes du Front de Gauche.

La loi brottes est votée

AddThis Social Bookmark Button

Une expérimentation est engagée pour une période de cinq années à compter de la date de promulgation de la présente loi en vue de favoriser l’accès à l’eau et de mettre en œuvre une tarification sociale de l’eau.

L’expérimentation peut inclure la définition de tarifs tenant compte de la composition ou des revenus du foyer, l’attribution d’une aide au paiement des factures d’eau ou d’une aide à l’accès à l’eau.

Cette expérimentation est engagée par les collectivités territoriales organisatrices des services d’eau et d’assainissement, les groupements auxquels elles ont transféré cette compétence et les départements qui le demandent. La demande d’expérimentation est transmise au représentant de l’État dans le département concerné avant le 31 décembre 2013. Les collectivités territoriales demandant à participer à l’expérimentation en informent l’agence de l’eau.

Lire la suite...

École privée : l'heure de solder les comptes !

AddThis Social Bookmark Button

En rappelant à l’ordre l’enseignement catholique qui entend faire preuve de prosélytisme dans le débat sur le mariage pour tous, Vincent Peillon a déclenché les foudres de la droite, et Mme Boutin sort de sa retraite pour l’accuser de "réveiller la guerre scolaire". Si seulement ! Car Vincent Peillon fait mine d’ignorer ce fait désormais incontestable : l’enseignement privé confessionnel catholique reste un enseignement privé confessionnel et catholique. Il est donc en effet l’artisan de l’œuvre prosélyte de l’Église dont il constitue un moyen privilégié d’atteindre les consciences. Les combats des philosophes des Lumières ont toujours souligné l’enjeu que représentait l’école pour les dogmes religieux, l’enfance étant un moment propice pour son œuvre de propagande. En intervenant dans le débat de société, l’enseignement privé catholique accomplit bien en effet ce qu’il considère être sa mission. Le préambule du statut de l’enseignement catholique rappelle notamment son objet : promouvoir «Une communauté chrétienne ayant pour base un projet éducatif enraciné dans le Christ et son évangile. L’enseignement catholique ne peut pas renoncer à la liberté de proposer le message et d’exposer les valeurs de l’éducation chrétienne. L’École catholique est donc elle-même un lieu d’évangélisation.» Le problème tient donc moins à cette intervention, qu’à la situation dans laquelle l’enseignement peut encore être confié dans la France républicaine à une entreprise prosélyte.

Lire la suite...

Débat orientation budgétaire 2013

AddThis Social Bookmark Button

A l’heure où s’ouvre cette séance, les salariés de la raffinerie (ex Petroplus) viennent de mettre à l’arrêt pour la deuxième fois cette année leur outil de travail. Ils ont entre temps démontré leur capacité à remettre en marche l’usine, démontré sa rentabilité, recherché un repreneur, mobilisé l’opinion et le gouvernement. Même si ce dernier, de gauche depuis Mai dernier, s’active en facilitant les démarches de l’intersyndicale, il n’a pas été en mesure d’imposer à Shell la poursuite de son contrat jusqu’à la reprise du site par un repreneur. Pourtant, dans le même temps il permet à Shell qui a fermé toutes ses raffineries en France, d’exploiter les sous sol de notre territoire en Guyane. Rien n’est encore gagné, mais après Florange où les chantres du renoncement industriel, de la soumission aux marchés, l’ont emporté, ils doivent savoir que rien n’est impossible lorsque l’intelligence collective et l’unité sont au rendez-vous ! Notre groupe demeure déterminé aux côtés des salariés de Pétroplus qui exigent si besoin, la réquisition du site, la nationalisation ou comme avec M Réal dans l’Eure l’intervention des collectivités locales. Pour le raffinage ou la sidérurgie il y va de l’intérêt du pays et de son indépendance face aux multinationales et la finance internationale.
Tout doit être fait pour éviter une casse industrielle de plus dans notre région, sinon l’onde de choc sera terrible sur l’emploi, les services publics, les activités de sous traitants et la vie des collectivités locales.

Lire la suite...

Budget 2013 - Déclaration des élus du groupe Front de Gauche : PCF-PG-GU

AddThis Social Bookmark Button

Région Midi-Pyrénées : les élus du Front de Gauche bataillent contre l’austérité

Le Conseil régional Midi-Pyrénées va adopter le 20 décembre son premier budget après que les français aient exprimé leur volonté de changement politique à l’occasion des élections présidentielles et législatives. Les élus de gauche sont face à leurs responsabilités pour agir face une crise économique et sociale de plus en plus cruelle. Aussi, cette période devrait être  celle de la relance des projets et de l’économie de nos territoires, de la réponse aux besoins croissants des français et de Midi-Pyrénées.

A l’inverse, le gouvernement fait le choix de l’austérité avec une réduction des dépenses publiques de 60 milliards en 5 ans et une augmentation de la TVA qui touchera fortement les ménages. Il prolonge aussi le gel des dotations d’Etat aux collectifs locales décidé  sous la droite et a même annoncé leur baisse de 2,5 milliards. Les collectivités portent pourtant 75% des investissements public. A court terme cela signifie une contraction de l’activité économique avec des conséquences terribles sur nos territoires.

Nous n’accepterons pas sous Hollande ce que nous refusions sous Sarkozy

Suite  aux transferts de compétences intervenus depuis 2005, l’Etat doit aujourd’hui 192 millions d’euros à la région, correspondant au différentiel entre les ressources transférées par l’Etat et les coûts réels des compétences transférées sur le budget régional. Les élus régionaux du Front de Gauche refusent cette situation d’austérité imposée de fait. Cette exigence la majorité PS/PRG/EELV et FDG de la région Midi Pyrénées l’avait faite sienne, l’an passé face à la majorité Sarkozy/Fillon. Pour nous il ne saurait donc s’agir d’accepter aujourd’hui ce que nous refusions sous un gouvernement de droite. Nous demandons donc la compensation réelle des charges transférées et une réforme globale de la fiscalité,  pour redonner aux collectivités, et en particulier aux régions avec une nouvelle recette dès 2013, des marges de manœuvres budgétaires et donc les moyens de faire de la politique.

Lire la suite...