Boîte à outils

Budget de Paris : Premier acte posé de résistance à l’austérité !

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Comme nous l’avions annoncé, Alexis Corbière et moi-même, nous n’avons donc pas adopté les volets recettes et emploi du budget de la Ville et du département de Paris. Tous les autres élu-e-s de la majorité ont voté pour, plus deux voix de droite

  • Nous récusons en effet l'accompagnement gestionnaire de l'austérité imposé aux collectivités. Nous ne sommes pas d'accord avec le choix du maire de Paris d'abandonner la revendication de la dette de l'Etat aux collectivités.
  • Nous nous félicitons des modifications arrachées sur ce budget, par le rapport de force institué par le groupe communiste et des élu-e-s du Parti de Gauche auquel nous avons pleinement participé : comme la relève de 10 millions d'euros sur le compte foncier, le retour des 300 000 euros qui avaient été dans un premier temps supprimés en faveur des classes de découverte ou encore l'engagement de prendre en compte les vacataires dans le futur plan de déprécarisation.
  • Nous désapprouvons néanmoins le choix, voire le dogme, qui amène la ville à refuser d'augmenter ses effectifs au moment où nombre de nouveaux équipements sont livrés. Nous ne voulons pas que le personnel de la ville devienne la variable d'ajustement des budgets contraints par les choix nationaux d'austérité.

Ce vote est un premier acte posé de résistance contre l’austérité. Aux prochaines élections municipales, nous pensons qu’il y aura un débat entre deux orientations à gauche que l’électorat devra trancher : accompagner l’austérité, ou résister et porter une alternative ! Poser la question est y répondre ! Nous avons donc sans hésitation également ce jour refusé la proposition du PS de nous faire participer à leurs primaires pour désigner la tête de liste aux municipales de 2014.

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Budget 2013 : les propositions du groupe front de gauche (conseil régional PACA)

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Les exigences de changements de politique exprimés à l’occasion des élections présidentielles et législatives imposent aux élus de gauche des responsabilités nouvelles.

Dans ce contexte, les conseils régionaux préparent leurs budgets 2013.

Ces budgets devraient être ceux du renouveau et de la relance des projets et de l’économie de nos territoires.
Ils devraient donner aux régions, comme aux autres collectivités, un nouveau souffle ainsi que la possibilité de répondre aux attentes et aux besoins croissants des populations.
Ils devraient marquer une rupture avec l’austérité imposée aux collectivités territoriales par le précédent gouvernement et concrétiser le retour de marges de manoeuvre nécessaires à la mise en oeuvre de nos compétences obligatoires et à la poursuite de nos politiques volontaristes reconnues utiles et efficaces.

En effet, la décennie que nous venons de traverser, avec l’épreuve de la présidence Sarkozy, a rendu exsangues les finances régionales et réduit à néant les leviers fiscaux qui permettaient aux conseils régionaux de ne pas être exclusivement dépendants de dotations de l’Etat gelées ou en diminution.

Poursuivre la politique de la droite, sans marge fiscale, dont le but était la remise en cause de la décentralisation et le contrôle étatique des collectivités locales en imposant la RGPP, conduirait à asphyxier les finances de la Région par une inflation de son endettement et à tourner le dos aux engagements que la majorité de gauche a pris aux régionales de 2010 et lors de la dernière présidentielle

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Budget Paris : pourquoi nous ne voterons ni le volet recettes ni le volet emploi !

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Je vous le dis solennellement, Alexis Corbière et moi-même, à minima, nous ne voterons ni le volet recette, ni le volet emploi de ce budget. Sachez que nous mesurons bien la gravité de notre décision politique.

Cette année, le budget ne peut être abordé uniquement par comparaison avec le précédent. Nous avons changé de majorité nationalement. Pendant toutes les années précédentes, nous étions dans un cadre contraint, imposé par les gouvernements de droite. Et nous résistions ensemble pour en dénoncer les conséquences pour les parisiennes et les parisiens.

Aujourd’hui qu’en est-il ? Où en est-on du changement tant annoncé ?

Les années précédentes, nous commencions par dénoncer la dette cumulée de l’Etat vis à vis de la collectivité parisienne du fait notamment des transferts de compétences non compensées. Cette année, vous avez décidé de ne plus la revendiquer. En décembre 2011, Monsieur le Maire, vous estimiez cette dette à 1,3 milliards d’euros. 1,3 milliards vis-à-vis d’un budget de 7 milliards, c’est une somme conséquente !

Vous nous avez expliqué qu’on ne pouvait demander au Président Hollande de régler les dettes de Sarkozy. Mais il y a une continuité de l’Etat ! S’il était légitime d’exiger cette somme hier pourquoi cela ne le serait-il plus aujourd’hui ? Les élu-e-s EELV et socialistes, nous expliquent que vu la crise, il serait indécent de réclamer cette somme, les finances de la Ville de Paris étant plus confortables que celles d’autres collectivités. Mais la crise était déjà là hier, et d’autres départements rencontraient déjà ces difficultés !

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Les élus du Front de gauche de la région Haute Normandie quittent la séance plénière !

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Les élus du Front de gauche de la région Haute Normandie ont quitté la séance plénière du Conseil Régional du 10 décembre et ne participeront pas au vote du budget primitif 2013.

Intervention de Jean-Luc LECOMTE au nom du groupe Front de Gauche -Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire.

A l’heure où s’ouvre cette séance, les salariés de M real viennent de remporter une victoire historique. N’en déplaise aux chantres du renoncement industriel et de la soumission aux marchés, rien n’est impossible lorsque l’intelligence collective et l’unité sont au rendez-vous ! Nous demeurons déterminés aux côtés des salariés de M real comme aux côtés de ceux de Pétroplus qui exigent si besoin est, comme l’ont portées avec force les M’real au cours de leur lutte, la réquisition du site et la nationalisation de l’entreprise. C'est aussi la demande expresse des salariés de Florange.

Dans quelques instants va être présenté le premier budget de notre collectivité dans un contexte politique nouveau issu des scrutins du printemps dernier.

Alors que nous vivons une crise sans précédent du système capitaliste, un rapport de forces existe aujourd’hui dans notre pays, où la gauche dispose de tous les leviers de pouvoir, en faveur de grandes réformes structurelles. Et le gouvernement pourrait résister, plus qu’il ne le fait, aux magnats de la finance.

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Pour sortir des politiques d’exception, rétablissons l’égalité républicaine

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Le mythe d'une politique d'exception.

La politique de la ville regroupe les politiques qui ambitionnent de réduire et de lutter contre la ségrégation urbaine et sociale en promouvant notamment la mixité sociale. Partant d'un pré-supposé « localiste » selon lequel il faudrait agir en priorité là où les difficultés se concentrent, la politique de la ville se dédie aux quartiers populaires. Les « Zones Urbaines Sensibles » (ZUS). Mais par cela, la question sociale se retrouve territorialisée alors qu'elle reste intimement liée à la transformation capitaliste de la société. La méthode n'est pas la bonne car on confond les causes avec les conséquences. La politique d'exception n'est dès lors pas la solution. En revanche, c'est en mobilisant les moyens dans le cadre d'une politique de droit commun que l'égalité républicaine pourra être rétablie.
La ville est un espace de civilisation, qui par les mouvements sociaux qui s'y développent, favorise l'inclusion sociale, l'émancipation. Mais elle est marquée par le système capitaliste qui induit inégalités et ségrégations sociales et territoriales. Dès lors, les banlieues où s'entassent les plus démunis souffrent et parfois s'embrasent. Mais ce ne sont pas les banlieues qui sont à l'origine de la crise urbaine, et encore moins de la crise de la société. C'est le système financier qui est la cause de cette situation. Le capitalisme carnivore détruit toute idée d'émancipation d'une manière générale, mais encore plus profondément au cœur des quartiers. Et la politique de la ville, à droite comme à gauche, n'est que l'épouvantail qui oriente le regard vers des causes à dimensions territoriales, en créant une cécité sur les causes générales du délitement social.

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