Edito
Des élu-e-s au service de la France insoumise
Alors que se profilent les échéances électorales de 2017, les élu-e-s de La Gauche par l’Exemple réunis en assemblée générale (retrouver ici le compte-rendu et le nouveau conseil national) ont réaffirmé leur volonté d’apporter leur contribution à la France Insoumise. Non pas en se déclarant insoumis eux-mêmes, ce qu’ils sont déjà, mais en revisitant le lien de souveraineté qui unit les citoyen-ne-s et celles et ceux qu’ils ont élu-e-s. Plus que des élu-e-s insoumis, ce sont donc des élu-e-s au service du projet et de l’idée de la France Insoumise que nous nous engageons à être parce que celui-ci est le fruit de la révolution citoyenne et recouvre aujourd’hui l’intérêt général humain. Institutionnalisation de la violence institutionnelle
Le cinquième recours au 49-3 de l’ère Valls, dégainé mardi 5 juillet dès l’entrée en séance lors du passage de la loi travail en seconde lecture à l’Assemblée nationale, est un message clair qu’a voulu signifier l’hôte de Matignon : la soumission du Parlement, en plus d’être une forme de gouvernance, est une pratique assumée de la dictature des élites prétendument éclairées contre le peuple mobilisé et ses représentants passifs. Le retour des scrutins indirects
La réforme territoriale, en dévitalisant les communes, a transféré les outils réglementaires aux intercommunalités. Les élus communaux issus de la souveraineté populaire se voient ainsi dessaisis de leurs principales prérogatives au profit d’une aristocratie électives désignée au second degré. Congrès des maires, la Caste fait le service après-vente
Le premier est le Président en exercice de la Commission européenne. C’est lui qui, depuis Bruxelles, de considérants en recommandations, presse le gouvernement de mettre en couple réglée notre pays (lire la tribune ci-contre). Comme une provocation, il ouvrait ce mardi à Paris le Congrès des maires de France. Le second est, nous dit-on le futur premier ministre d’un hypothétique président nommé Sarkozy avec qui il aurait scellé un tel accord. Ce qui est sûr, c’est qu’il est le Président de l’Association des maires de France (AMF). A ce titre c’est lui qui acte le dessaisissement de notre pays en conviant son partenaire de la droite européenne Juncker à venir réciter son catéchisme libéral devant les élu-e-s. |
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