A la coop comme ailleurs, non aux logiques financières !

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Les  négociations avec Carrefour pour le rachat des enseignes de proximité devraient aboutir à la fermeture de 15 magasins. 72 salariés vont être au chômage. La direction est responsable, elle a tout fait pour cacher ce qu’elle savait depuis longtemps. Pire, elle n’a même pas informé de la situation les gérants des 15 enseignes qui ne seront pas reprises par Carrefour !

Comble du cynisme, les vingt salariés de la plateforme d’approvisionnement du Port du Rhin se verront proposer un emploi de reclassement à Luneville, à 150 kilomètres de Strasbourg. S’il n’est pas accepté, en conséquence de l’Accord national interprofessionnel (ANI) signé début 2013 entre le gouvernement PS et le MEDEF, cela pourra déboucher sur un licenciement sans indemnités.



La liquidation de la Coop servira à rembourser les banques et les sociétaires. Cela parachève plusieurs dizaines d’années de gestions orientées uniquement vers la rentabilité financière.

Je suis solidaire des salariés de la COOP et en appelle à la mise en place d’un véritable programme public pour développer le commerce de proximité. Le pôle public de l’investissement, proposé par le Front de Gauche, aurait été à même de prêter à très faible taux à ces commerces et ainsi de les sortir de la main des financiers.